ÉTUDE DE CAS : Inclure les Populations Rurales: Créer des Opportunités d’Emploi et Améliorer les Moyens de Subsistance sur l’Ensemble du Territoire Grâce à la Coordination et aux Partenariats entre Acteurs Nationaux et Locaux

Fatma rêve de travailler dans le domaine de la pisciculture dans sa commune rurale de Rosso Sénégal, dans la région de Saint-Louis au Sénégal. Pour réaliser une formation en administration, elle a dû quitter son village et faire plus de trois heures de route pour étudier dans la ville de Saint-Louis. De retour à Rosso Sénégal, elle a été confrontée à des difficultés pour trouver un emploi. Elle parvenait péniblement à subvenir à ses besoins financiers et à ceux de sa famille et envisageait parfois de quitter le Sénégal pour la Mauritanie dans l'espoir d'un avenir meilleur.  

Pour aider les jeunes comme Fatma, le renforcement de la coordination entre les autorités nationales et locales est essentiel afin que les services publics soient accessibles dans les zones rurales isolées. Pour pallier ce défi de l’accessibilité de services dans les territoires les plus reculés, les Bureaux d'Information et de Promotion de l'Emploi Local (BIPEL) ont été créés par l'Agence Régionale de Développement (ARD) de Saint-Louis avec l'appui du Programme M4SD. Ces bureaux, dont des projets pilotes ont été menés dans les communes de Rosso Sénégal, Ross Béthio et Fanaye, offrent un accompagnement aux personnes ayant un projet entrepreneurial ou en recherche d’emploi, y compris les jeunes, les femmes, les migrant.e.s de retour et les migrant.e.s potentiel.le.s.  

Après s'être enregistrée au BIPEL, Fatma a pu suivre une formation de trois mois en pisciculture, puis obtenir l'autorisation d'installer sa première cage d’élevage de poissons dans le bassin du fleuve Sénégal. Elle est enthousiaste à l'idée de partager ses nouvelles connaissances acquises et envisage à présent de former ses amies afin de créer une coopérative de femmes à Rosso Sénégal. 

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Pour en savoir plus sur l’histoire de Fatma, nous vous invitons à lire l'étude de cas (en anglais et en français) et découvrir quatre conseils tirés de la mise en pratique de notre approche, notamment: proposer des relais de proximité en matière d’emploi et de formation dans les zones rurales ; recueillir systématiquement et de manière unifiée des données désagrégées sur les besoins en matière d'emploi et de formation pour mieux y répondre ; renforcer la coordination entre les institutions publiques et les acteurs·rice·s du secteur privé ; capitaliser sur les bonnes pratiques issues de ces premiers BIPELs pour répliquer ce modèle dans d’autres municipalités. 

Ces activités sont menées dans le cadre du Programme Mondial conjoint OIM-PNUD sur la Migration au Service du Développement Durable (M4SD) qui soutient les gouvernements nationaux et locaux sénégalais, le secteur privé et la diaspora pour mettre en œuvre des solutions communautaires qui renforcent l’autonomie des migrant.e.s et créent des opportunités inclusives pour tous.tes. Lorsque les organisations gouvernementales et privées travaillent ensemble, ce partenariat favorise la réussite individuelle, l’épanouissement communautaire et la croissance durable (Objectifs de développement durable 4, 8, 10, 11 et 17).  

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